ANESSA, de Fredericton, s’attaque aux problèmes de durabilité dans le domaine de la gestion des déchets avec une gamme de produits novateurs qui optimisent l’utilisation des déchets organiques et agricoles, en convertissant le méthane qui contribuerait aux émissions de gaz à effet de serre en gaz naturel renouvelable (GNR) et en électricité renouvelable.

Amir Akbari, cofondateur et PDG, explique que les entreprises peuvent utiliser les produits d’ANESSA tout au long du cycle de vie de leur projet de biogaz. « Tout d’abord, nous les aidons à déterminer les meilleures options et à réduire les risques de leurs études de faisabilité. À partir de là, ANESSA les aide à planifier les matières premières et à surveiller en temps réel les usines de biogaz qui fonctionnent parfaitement, explique-t-il. Notre suite pilotée par l’IA permet aux clients de modéliser, d’optimiser et de surveiller en permanence les performances de l’usine à l’aide de modèles analytiques prédictifs et réactifs. Notre logiciel maison couvre tous les aspects de ces projets, qu’ils soient techniques, financiers ou environnementaux. » (Pour une présentation plus complète du produit, cliquez ici )

Solutions néo-brunswickoises pour les clients internationaux

Akbari indique qu’ANESSA sert des clients aux États-Unis et au Canada, mais que le secteur du biogaz est encore moins mature en Amérique du Nord que dans les pays européens. Au début de l’année, Gaz Réseau Distribution France (GRDF), la principale société de distribution de gaz naturel du pays, a reconnu ANESSA comme une solution IA gagnante dans le cadre de son appel à projets.

« GRDF compte environ 500 installations de biogaz connectées à son réseau. ANESSA a été l’une des deux entreprises du monde entier sélectionnées pour travailler avec eux à l’optimisation de leurs matières premières et de la digestion anaérobie, explique M. Akbari. Nous sommes ravis de collaborer avec eux pour optimiser ces usines et les aider à produire plus de gaz à partir de la même quantité de déchets. J’espère que ce projet servira de modèle pour des projets similaires en Amérique du Nord. De ce côté-ci de l’océan, bon nombre d’entreprises énergétiques et de services publics ne sont pas encore aussi investis dans des projets de biogaz que leurs homologues européens en ce qui a trait à l’utilisation du GNR/biogaz, mais nous avançons dans la bonne direction. Énergir Québec, la plus grande société de distribution de gaz naturel du Québec, a annoncé l’année dernière que les nouveaux raccordements seraient alimentés en GNR plutôt qu’en gaz naturel traditionnel. Notre société énergétique locale, Irving Oil a annoncé son premier projet de GNR l’année dernière ».

La politique est essentielle

Pour de nombreux clients d’ANESSA, le biogaz est une solution naturelle; les grandes fermes d’élevage, les entreprises de transformation du poisson ou d’autres produits alimentaires en sont de parfaits exemples. Selon M. Akbari, l’évolution des politiques aide peu à peu les entreprises de différents secteurs à s’orienter vers des solutions énergétiques durables. « Au Canada, par exemple, nous avons le système de tarification fondé sur le rendement (STFR) et le Règlement sur les combustibles propres, qui incitent les émetteurs à réduire leur empreinte carbone. Le GNR et le biogaz constituent pour ces entreprises un moyen de s’assurer qu’elles respectent ces obligations. Les politiques axées sur la durabilité ont un rôle important à jouer. »

Il cite également le programme Renewable Fuel Standard (RFS) du gouvernement américain, qui appelle à une adoption accrue de carburants renouvelables tels que les biocarburants, et le Low Carbon Fuel Standard (LCFS) de la Californie, qui vise à réduire l’intensité carbonique du parc de carburants pour les transports de l’État.

Selon lui, ANESSA souhaiterait un soutien accru au GNR et au biogaz au Canada, à l’image du soutien important apporté à d’autres énergies renouvelables comme l’hydrogène et la technologie de capture du carbone. « L’évolution des politiques fait toute la différence; c’est pourquoi nous sommes en passe de recruter un ou une spécialiste de la politique environnementale, déclare-t-il. Quelqu’un qui se tiendra au courant des réglementations et des changements de politique au Canada et à l’étranger. Nous devons rester au fait des politiques et des réglementations afin de pouvoir les intégrer dans nos évaluations et nos mises à jour de produits. Les gouvernements changent; nous devons rester agiles et changer avec eux. »

Selon lui, de nombreux clients potentiels ont déjà étudié des projets de biogaz et n’étaient pas convaincus de leur utilité, mais les temps ont rapidement changé. « Nous avons discuté avec des agriculteurs qui nous ont dit avoir envisagé des solutions comme le biogaz, mais que cela ne fonctionnerait pas. C’est vrai, cela ne fonctionnait pas il y a dix ans, mais les temps ont changé, et les technologies, les politiques et les mesures incitatives ont évolué avec eux. Il y a tellement d’investisseurs ici, aux États-Unis et en Europe qui veulent investir plus d’argent dans ces types de projets et d’actifs. Dans la plupart des cas, il s’agit d’éduquer le public et les parties prenantes sur les avantages de ces projets. »

Pour en savoir plus : https://ANESSA.com/solutions.

Les entreprises situées au Nouveau-Brunswick qui entament leur parcours de durabilité peuvent communiquer avec ONB. Notre équipe est prête à les aider.