Depuis sa fondation en 2005, Atlantica Centre for Energy se fait l’écho du secteur énergétique dynamique du Canada atlantique, érigeant ainsi des ponts entre l’industrie, ses parties prenantes et la communauté.

Selon la présidente du centre, Michelle Robichaud, le mandat d’Atlantica comporte trois volets – encourager les partenariats, faciliter le dialogue et mieux faire connaître l’énergie. « Ces trois mandats nous donnent énormément de travail, ce qui rend la tâche au sein du secteur de l’énergie passionnante, explique-t-elle. Le volet relatif à la connaissance vient de recevoir un sérieux coup de pouce avec le lancement du projet L’énergie de l’avenir, lequel contribuera à mettre la future main-d’œuvre de la région en relation avec le secteur des carburants propres. »

L’énergie de l’avenir

Annoncée le 2 novembre, l’initiative L’énergie de l’avenir vise à sensibiliser aux débouchés dans l’industrie des carburants propres les étudiants du postsecondaire et les jeunes des Premières Nations des quatre provinces du Canada atlantique.

« Nous sommes tellement heureux d’avoir été sélectionnés dans le cadre du programme de sensibilisation aux carburants propres de Ressources naturelles Canada, confie Mme Robichaud. Il s’agit pour les jeunes d’une excellente occasion de mieux cerner les options qui s’offriront à eux s’ils envisagent une carrière dans le secteur énergétique. »

Selon ses dires, la nécessité de former plus de talents qualifiés dans la région est un problème bien connu des membres d’Atlantica. « Il est important pour la prochaine génération d’admettre que nos secteurs traditionnels, tels que le pétrole, le gaz et les carburants fossiles, figurent parmi ceux qui réalisent les progrès les plus notables pour notre avenir énergétique propre. Ils investissent des sommes considérables dans le carburant propre afin de décarboner notre économie. L’énergie de l’avenir permettra aux jeunes de comprendre le rôle joué par nos secteurs traditionnels dans l’avenir énergétique plus propre. »

L’énergie de l’avenir comprend notamment le lancement d’un site Web d’apprentissage interactif qui explore trois cheminements de carrière : l’hydrogène propre, les biocarburants et le gaz naturel renouvelable. Le projet établit des liens avec les étudiants par le biais notamment d’activités et de présentations en classe, d’événements virtuels, de sondages, de salons de l’emploi.

Une mobilisation accrue s’impose

Mme Robichaud a le sentiment que le plus grand défi qu’affronte en ce moment l’industrie consiste à gagner la confiance et le cœur de suffisamment de personnes pour faire avancer les choses. « Pour moi, un défi de taille est de convaincre le public qu’il est certes coûteux, mais extrêmement important, d’investir dans notre avenir énergétique. Pour décarboner et devenir réellement durable, notre industrie énergétique n’aura pas seulement besoin du soutien des décideurs politiques, mais aussi du public. Des économies d’énergie – avec une meilleure prise en compte des heures de grande utilisation – aux projets d’énergie verte dans leur région, en passant par le recours à la technologie comme les thermopompes, tous les résidents ont un rôle à jouer. Les initiatives comme L’énergie de l’avenir ne constituent que quelques exemples, il nous faut continuer à insuffler cette connaissance de l’énergie dans toutes les couches de la population. »

Rôle prépondérant du Nouveau-Brunswick

Selon Mme Robichaud, le Nouveau-Brunswick reste bien placé pour mener la transition vers un avenir énergétique plus vert. « Nous avons la chance, au Nouveau-Brunswick, de disposer de l’un des secteurs énergétiques les plus diversifiés au pays. De l’hydraulique au nucléaire, en passant par l’éolien, les biocarburants et les carburants fossiles traditionnels, notre réseau électrique a absolument tout. Nous avons également accès au gaz naturel, grâce à certains pipelines parmi les plus modernes du Canada. Notre bouquet énergétique actuel nous permettra sans aucun doute d’opérer la transition vers un avenir énergétique plus propre. »

Parmi les raisons de se montrer enthousiaste quant à l’avenir de l’énergie propre, elle souligne également l’expertise nucléaire du Nouveau-Brunswick. « Au vu de l’étendue des connaissances en matière d’énergie nucléaire au Nouveau-Brunswick, il existe bel et bien pour cette province une occasion de devenir un chef de file mondial dans le domaine du développement de petits réacteurs modulaires (PRM), une technologie qui contribuera largement à décarboner notre réseau et notre industrie. Le secteur énergétique est un acteur important dans notre région; le Nouveau-Brunswick est, par ailleurs, déjà un exportateur énergétique de taille. Ce secteur ne peut donc que s’agrandir et le développement des PRM constituera certainement un élément intéressant à observer à l’approche de 2024. »

ONB reconnaît l’importance d’une solide chaîne d’approvisionnement pour cette technologie en plein essor; Mme Robichaud, quant à elle, déclare que son organisation est consciente du travail de qualité accompli au service du développement des réacteurs. « ONB s’est avéré un organisme de premier plan pour ce qui a trait à l’élaboration de ces chaînes d’approvisionnement. Nous avons la chance d’être associés à des groupes comme ONB et ses homologues dans d’autres provinces, qui ont des relations dans la communauté des affaires et œuvrent non seulement pour élaborer des chaînes d’approvisionnement, mais aussi pour renforcer la main-d’œuvre nécessaire au maintien de tout cela, et qui attirent même d’autres acteurs de l’industrie dans la région en déployant des efforts d’attraction des investissements. »

N’oubliez pas de vous inscrire au bulletin mensuel (en anglais seulement) d’Atlantica pour en apprendre davantage sur le secteur énergétique au Canada atlantique. Pour en savoir plus sur la ventilation du bouquet énergétique du Nouveau-Brunswick, consultez cette carte des ressources énergétiques interactive (en anglais seulement).

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