L’équipe d’expansion des exportations d’Opportunités NB (ONB) cherche à faciliter les efforts de croissance et de diversification des marchés déployés par les entreprises du Nouveau-Brunswick, tant au Canada qu’à l’échelle internationale. ONB propose divers services aux exportateurs de la province, petits et grands, notamment la promotion des rapports de mentorat et le ciblage des possibilités économiques par l’entremise de missions et d’activités commerciales.
Premier congrès en construction et en design durables en importance de la planète, Greenbuild se veut un bel exemple d’une possibilité de ce genre. Onze entreprises d’exportation du Nouveau-Brunswick ont récemment accompagné des représentants d’ONB, de l’APECA et d’Affaires mondiales Canada au congrès de cette année qui s’est tenu à Boston. Dans le cadre du programme, ces entreprises ont été jumelées avec des représentants de Nixon Peabody LLP pour une présentation décrivant les rouages du commerce aux États-Unis.
Nixon Peabody LLP est un cabinet d’avocats, lauréat du prix Global 100, comptant plus de 600 avocats sur divers continents. Christopher Keefe, associé du cabinet qui se spécialise en regroupement d’entreprises et en conseil social, a donné une conférence à Greenbuild; nous lui avons demandé un résumé de sa présentation.
ONB : Comment vous êtes-vous allié à ONB?
Keefe : En fait, c’est une connaissance professionnelle qui m’a présenté à votre équipe. Je ne suis pas Canadien, mais plutôt « Canadien par alliance », car mon épouse est originaire de Fredericton. Je connais donc bien des gens du Nouveau-Brunswick et je suis un fervent partisan de la province. Comme je l’ai indiqué aux entreprises assistant à Greenbuild, je suis heureux de servir de personne-ressource pour les représentants d’ONB, ou de toute autre entreprise du Nouveau-Brunswick, pour leur expliquer comment faire des affaires aux États-Unis.
C’est un nouveau partenariat, mais j’avoue que j’ai été très impressionné par ce que j’ai vu à Greenbuild. Le Nouveau-Brunswick a une longue histoire d’innovation qui remonte aux années 1980 avec le secteur des télécommunications et des réseaux. Je vois maintenant une situation semblable dans le domaine de la durabilité. C’est superbe — et ONB propose un excellent programme.
Que doivent savoir les entreprises canadiennes au sujet du marché de la construction dans la région de Boston en ce moment?
Les entreprises doivent savoir que Boston a connu un ralentissement moins marqué qu’ailleurs au pays après la récession de 2008 et a aussi su surmonter la récession un peu plus rapidement. La construction et le renouvellement urbain sont en plein essor à Boston, voire dans toute la Nouvelle-Angleterre, depuis quelques années et tout indique que la tendance se maintiendra.
C’est là une situation très prometteuse pour les provinces de l’Atlantique, car il y a toujours eu un marché d’échange florissant qui franchit la frontière nord-sud. Une économie dynamique en Nouvelle-Angleterre profite au Canada atlantique et vice-versa. C’est là le message clé que je voulais transmettre aux entreprises du Nouveau-Brunswick au congrès Greenbuild.
Quels autres sujets avez-vous abordés?
J’ai parlé des généralités du contexte macroéconomique. Nous savons bien qu’il règne une lourde incertitude pour ce qui est des politiques fiscales et commerciales américaines actuelles. Il y a assurément beaucoup de confusion sur ce sujet à Washington et il peut sans doute être ardu pour nos amis de l’étranger de voir la logique dans la situation. C’est un facteur dont il faut tenir compte, c’est vrai, mais en Nouvelle-Angleterre, nous voyons que tout se déroule sans trop d’embûches. Les gens signent encore des contrats, ils investissent toujours et ils poursuivent la croissance de leurs activités.
Le message clé que vous voulons transmettre aux entreprises du Nouveau-Brunswick à Greenbuild, et à tous ceux qui lisent ces lignes, c’est que l’incertitude d’aujourd’hui, même s’il faut en tenir compte, ne doit pas les décourager : il y a encore toute une foule d’occasions à saisir dans cette région. Vous pouvez encore vous tailler une place sur ce marché et y élargir vos activités.
À mon avis, le libre-échange en ressortira gagnant et les pourparlers entourant l’ALENA se poursuivront pendant de longues années. D’ici là, le vent pourrait fort bien tourner à Washington, ce qui pourrait chasser les vents contraires qui repoussent les entreprises canadiennes. Si vous envisagez de vous aventurer sur le marché de la Nouvelle-Angleterre, adoptez une vision à long terme et ne vous inquiétez pas trop des pépins à court terme.
Ruth Silman, ma collègue et associée directrice à notre bureau de Boston, a parlé précisément du milieu des bâtiments écologiques. Les entreprises doivent savoir que le marché de la construction est de plus en plus axé sur les méthodes écologiques. Le nombre de bâtiments construits ou rénovés sans égard à la certification LEED ne cesse de diminuer. Les gens s’efforcent d’adopter des processus « verts » et durables dans tous les aspects de leur vie, que ce soit au travail ou à la maison; c’est là une tendance qui ne saura être contrée d’ici peu. Le marché poursuit sa lancée dans cette direction, et ce, malgré les politiques gouvernementales qui vont à son encontre.
Nous sommes d’avis que c’est le marché qui en viendra à dicter la politique et non l’inverse. Et le marché est bien engagé vers un monde vert et durable.
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ONB cherche toujours à recruter des participants pour sa prochaine grande activité du secteur de la construction, le International Builders Show, qui aura lieu à Orlando du 9 au 11 janvier. Pour en savoir davantage, communiquez avec Steve Kelly, chargé de l’expansion des exportations, à l’adresse steve.kelly@onbcanada.ca.
Écrit par Jason Boies