Dernières nouvelles : Le 12 mai – Le Institute of Biomedical Engineering (IBME) de l’Université du Nouveau-Brunswick a reçu le prix KIRA cette année dans la catégorie champion de l’innovation. Cet article a d’abord été publié en 2016, et il est publié de nouveau dans le cadre de la Semaine de l’innovation au Nouveau-Brunswick.

Les discussions portant sur des travaux d’avant-garde en recherche et développement et le Nouveau-Brunswick ne s’excluent pas mutuellement, bien au contraire. Si vous visitez l’IBME de l’Université du Nouveau-Brunswick (UNB), vous constaterez rapidement que le Nouveau-Brunswick est un chef de file mondial en génie biomédical et que le pôle de compétitivité de la province grandit en force.

Opportunités NB (ONB) a récemment eu la chance de s’entretenir sur le sujet avec Kevin Englehart, directeur de l’IBME.

ONB: Pouvez-vous nous parler de la recherche de pointe et des soins cliniques pratiques sur lesquels travaillent l’IBME et la Atlantic Clinic for Upper Limb Prosthetics (ACULP)? D’ailleurs, quel est le lien entre ces deux organisations?

Englehart : Nous menons une recherche multidisciplinaire dans le domaine des techniques de réadaptation. Nous concentrons nos efforts sur deux importants secteurs de spécialisation, soit les prothèses pour les membres supérieurs et la biomécanique. Ces deux secteurs touchent des aspects fondamentaux et appliqués de la recherche, et ils font de plus en plus l’objet d’une collaboration avec l’industrie et d’une commercialisation.

L’ACULP représente le volet clinique de l’IBME. Elle compte un prothésiste, un ergothérapeute et un technicien en prothétique. Les chercheurs et le personnel clinique de l’ACULP travaillent en étroite collaboration pour créer la prochaine génération d’appareils prothétiques.

L’UNB est une véritable mine de professionnels hautement qualifiés en recherche. Qu’est-ce qui fait que cette université attire autant d’excellents chercheurs et d’autres personnes douées, capables de mener à terme des applications pratiques de cette recherche?

L’université est bien connue comme étant un chef de file dans le domaine des prothèses myoélectriques, et c’est un des rares endroits où on peut faire de la recherche, avoir des contacts avec une clinique et ses patients amputés et mener des travaux de génie appliqué afin de réaliser des prototypes commerciaux.

Une quantité d’innovations voient le jour à UNB. Vous faites partie d’un des rares groupes au monde qui mènent ce type de recherche et un des seuls à effectuer le travail clinique d’ajustement et les essais. Pourquoi avez-vous choisi l’UNB?

Robert Scott a mis au point à l’UNB un des premiers systèmes de contrôle de prothèses dans les années 1960, et il a jeté les bases d’une culture axée sur l’innovation et la qualité qui continue à s’épanouir. Notre réputation à l’échelle mondiale et la qualité de notre travail nous ont permis de conserver notre position de tête en matière d’innovation.

Combien d’étudiants obtiennent un diplôme chaque année et où vont-ils?

Cinq ou six de nos étudiants (au doctorat et à la maîtrise) obtiennent un diplôme chaque année. Plusieurs étudiants de premier cycle mènent leur projet d’été ou leur projet de conception universitaire avec nous.

Avec quelles autres organisations travaillez-vous?

Nous travaillons avec des partenaires dans de nombreux domaines :

  • Dans le gouvernement : le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie, la Fondation de la recherche en santé du Nouveau-Brunswick, la Fondation de l’innovation du Nouveau-Brunswick, l’Agence de promotion économique du Canada atlantique, MITACS, les Instituts de recherche en santé du Canada et la Fondation canadienne pour l’innovation;
  •  Dans l’industrie : B-Temia, Autonomous~ID, Liberating Technologies, Accreon et Smart Skin;
  • Dans le domaine de la santé – le Réseau de santé Horizon, le Centre de réadaptation Stan Cassidy, le Nova Scotia Rehab Centre et le Spaulding Rehabilitation Network (Boston).

Vous êtes né au Nouveau-Brunswick, mais vous auriez pu travailler n’importe où dans le monde. Pour quelle raison êtes-vous resté dans votre province d’origine?

C’est pour un ensemble de raisons : le mode de vie, des considérations familiales et le travail de classe mondiale qui se fait à l’IBME.

Vous parlez de passer de l’étape de l’innovation à celle des répercussions. Pouvez-vous nous dire ce que cela signifie pour vous et pour l’IBME?

Il est très important pour moi de faire en sorte que nos efforts de recherche mènent à la création de technologies qui permettront d’améliorer la qualité de vie des personnes qui en ont besoin et de créer des emplois de haute qualité à l’échelle locale. Ce sera pour nous un important facteur de motivation pour les dix prochaines années.

Selon nous, le Nouveau-Brunswick est un excellent endroit où vivre et faire des affaires. Êtes-vous d’accord?

Tout à fait. Nous avons une excellente faculté de génie qui produit certains des ingénieurs les mieux formés au Canada, et notre écosystème entrepreneurial est florissant. Nous pouvons compter sur d’excellents entrepreneurs qui travaillent fort pour créer des possibilités, et la qualité de vie ici est sans égale.

Écrit par Heather MacLean

Image de la couverture : UNB