Vous reconnaissez sans doute le nom de Nokia, l’une des plus anciennes et des plus grandes multinationales de télécommunications du monde. De nombreuses personnes connaissent le Nokia 3310, le téléphone mobile ultradurable devenu un mème Internet.

Ce que la plupart des gens ignorent, cependant, c’est que le géant finlandais de la technologie exploite à Rothesay un centre d’innovation qui soutient une foule de marques mondiales bien connues.

« Notre équipe est un peu bizarre. Nous ne faisons pas partie des autres groupes de la société et nous fonctionnons de façon indépendante », dit Gino Dion, originaire du Nouveau-Brunswick et chef des solutions d’innovation au sein de l’équipe des réseaux fixes de Nokia. « Nos clients comprennent des unités commerciales au sein de Nokia, des entreprises de télécommunications comme Bell et Rogers, et des partenaires du Web comme Apple, Google, Microsoft et Amazon. »

Innover pour les entreprises mondiales du Nouveau-Brunswick

Dion explique que son équipe offre aux clients mondiaux un bac à sable pour prototypage rapide qui permet de mettre au point et de tester des idées nouvelles et novatrices. « La création de cette équipe visait à fournir à Nokia un moyen de travailler à la vitesse des gros partenaires du Web. Nous sommes encore une petite équipe, mais nous entreprenons de gros projets. »

Il explique que son équipe aurait pu être établie à Ottawa (au siège canadien de la société) ou dans un autre grand centre urbain de l’Ontario, mais le Nouveau-Brunswick était l’endroit le plus logique. « Je travaille dans le secteur technologique de la province depuis les années 1990. Je savais que nous trouverions ici les compétences qu’il nous fallait, dit-il. Nous avions besoin de personnes ayant de l’expérience dans une variété de technologies et une mentalité axée sur le démarrage. Les nouvelles entreprises technologiques ont obtenu beaucoup de succès au Nouveau-Brunswick. Il suffit de regarder les acquisitions d’iMagicTv, de Radian6 et de Q1 Labs ainsi que le paysage actuel des nouvelles entreprises technologiques pour constater que le talent est ici. »

L’équipe de M. Dion doit aborder chaque nouveau projet comme s’il s’agissait d’une idée de nouvelle entreprise. Sa tâche ne consiste pas à mettre de nouveaux produits au point, mais à prouver ou à réfuter la viabilité d’un nouveau produit ou service. « Pour nous, le succès n’est pas nécessairement de voir quelque chose se transformer en un énorme produit commercialement viable, même si c’est formidable quand c’est le cas. Le travail que nous faisons pour démontrer que quelque chose fonctionne ou pas a une grande valeur, car nous pouvons le faire rapidement et à un coût abordable. Nous sommes un agent de friction positive. »

L’écosystème du Nouveau-Brunswick favorise l’essor de Nokia

« Au Nouveau-Brunswick, nous sommes entourés d’entreprises technologiques extraordinaires, de leaders technologiques et de mentors. C’est un petit monde ici, et le milieu des affaires est très soudé, affirme M. Dion. Il y a beaucoup de possibilités et de soutien ici et une tonne de gens intelligents qui sont prêts à vous laisser utiliser leurs cerveaux. Nous ne le reconnaissons pas assez et nous ne nous en vantons pas assez non plus. Le Nouveau-Brunswick possède une vaste expérience, surtout dans le domaine des télécommunications. Cela a été un facteur important dans la décision d’établir notre équipe ici. »

Il signale qu’ONB a été un précieux partenaire également, servant de caisse de résonance et d’agent de liaison. « ONB occupe une position unique, étant au courant de tout ce qui se passe au Nouveau-Brunswick. Nous vous informons de nos projets, et votre équipe peut nous dire ce qui se passe dans ce domaine, avec cette entreprise ou dans ce secteur. Ce dialogue avec une équipe qui a une vue tous azimuts de la province est un énorme avantage, étant donné l’importance du réseautage et de la veille stratégique. »

L’avenir

« Nous travaillons sur un large éventail de projets, allant de la 5G mmWave aux jeux à très faible latence, en passant par la technologie des drones et l’analyse vidéo, entre autres. Nous sommes enthousiastes à l’idée de faire quelque chose qui aide le Canada, et le Nouveau-Brunswick en particulier, affirme M. Dion. S’il y a des chefs d’entreprise ou des entrepreneurs ici qui ont un défi technologique ou une idée pour un nouveau produit ou service et qui veulent savoir si Nokia peut les aider, notre équipe sera heureuse de les écouter. »

Il souligne que, même si la petite équipe ne pourra pas aider tout le monde, elle est prête à essayer. « Si nous ne pouvons pas vous aider, nous communiquerons ce que nous pouvons de la base de connaissances de Nokia, une entreprise de près de 100 000 employés dans le monde. N’hésitez pas à communiquer avec moi. Nous partirons de ce point. »

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