Article rédigé par Olivia DesRoches

Les étudiants internationaux réussissent brillamment au Nouveau-Brunswick. Waleed Khokhar est l’exemple du nouvel arrivant travailleur, venu ici pour ses études, qui est resté en raison des débouchés que le Nouveau-Brunswick a à offrir.

Avant son arrivée au Canada, M. Khokhar étudiait à l’Université canadienne de Dubai. Lorsque l’occasion de voyager et de participer à un échange s’est présentée, il a commencé à se renseigner sur les établissements au Canada. À l’époque, les seules universités acceptant des inscriptions étaient l’Université Brock et l’Université du Nouveau-Brunswick (UNB). M. Khokhar savait qu’il voulait se rendre dans un endroit plus petit et différent de ce à quoi il était habitué. Il a donc choisi l’UNB.

Tomber amoureux du Nouveau-Brunswick

Après avoir suivi deux cours, il s’est rendu compte qu’il aimait la province et savait qu’il voulait terminer ses études ici. Il est finalement allé à l’Université St. Thomas (STU), voisine de l’UNB, où il a obtenu deux ans plus tard un baccalauréat ès arts, avec une double majeure en communications et en politiques publiques.

Après l’obtention de son diplôme, M. Khokhar savait qu’il voulait rester au Nouveau-Brunswick pour y travailler. La ville était magnifique, la communauté de Fredericton sympathique et les gens étaient prompts à s’arrêter pour dire bonjour. « J’ai toujours voulu connaître quelque chose du genre », explique-t-il.

À la recherche de nouvelles perspectives et de nouveaux défis, il a commencé à travailler comme conseiller financier chez CIBC et RBC avant de travailler à temps plein comme agent immobilier pour Keller Williams.

À chaque occasion, M. Khokhar mettait un point d’honneur à cerner les besoins et les lacunes de la communauté de Fredericton et à y remédier du mieux qu’il pouvait. Ce faisant, il a remarqué que la ville manquait de formules de restauration rapide à base d’aliments frais. Lorsque s’est présentée l’occasion d’ouvrir un restaurant qui répondait à ces besoins, M. Khokhar n’a pas tardé à la saisir.

En 2010, BarBurrito ouvrait en Ontario son premier site, dont le propriétaire et gérant était un immigrant de Moldavie. Étant donné que le restaurant commençait à prendre de l’ampleur au Canada, M. Khokhar a les options pour tous les sites du Nouveau-Brunswick et a ouvert le premier BarBurrito à Fredericton.

Retour d’ascenseur

BarBurrito sert des plats mexicains authentiques, dont tous les ingrédients et les options de protéines sont frais et préparés sur place. Tout en soutenant la communauté de Fredericton avec cette formule de restauration rapide à base de produits frais, M. Khokhar est également fier d’engager des étudiants étrangers aux études.

« Les étudiants qui travaillent chez BarBurrito viennent de tous les horizons – de Syrie, de Colombie, d’Inde, du Pakistan, d’Espagne, de Roumanie, du Ghana, du Belize, d’Iran et des Philippines. En tant qu’immigrants, ils possèdent tellement d’expérience et de compétences. Ils constituent un véritable atout pour la communauté. »

Khokhar reconnaît que les nouveaux arrivants n’ont pas toujours cette chance. « Les étudiants internationaux sont souvent ignorés. Je me mets à leur place, je sais qu’on doit leur donner une chance. Au final, on peut former n’importe qui à faire n’importe quoi. »

À l’avenir, M. Khokhar compte ouvrir un BarBurrito à Moncton et d’autres ailleurs au Nouveau-Brunswick. Son objectif est de servir la communauté de diverses manières, de relever de nouveaux défis et de voir où ça le mène.

« Il ne s’agit pas de faire des profits, mais plutôt de proposer des formules qui feront du bien et feront parler d’elles. Nous verrons bien où cela nous mène. »

Les organisations qui cherchent à embaucher des étudiants étrangers au Nouveau-Brunswick sont invitées à consulter bienvenuenb.ca.

Assurez-vous de jeter un coup d’oeil aux autres entrevues avec le vidéaste Anas Nannis et Serge Zably, d’ONB, pour connaître leurs points de vue sur les talents internationaux au Nouveau-Brunswick.