Organigram est un producteur autorisé de cannabis à usage médical et récréatif pour adultes. L’entreprise est l’un des premiers producteurs de cannabis autorisés au Canada; elle a commencé ses activités en 2013 et a obtenu son permis en avril 2014.
Ray Gracewood, vice-président principal du marketing et des communications de l’entreprise, affirme qu’Organigram continue de connaître une croissance incroyable au Nouveau-Brunswick. L’entreprise emploie maintenant environ 700 personnes dans ses installations de Moncton.
« C’est révélateur de l’approche que nous avons adoptée depuis le premier jour, qui consiste non seulement à être un chef de file local dans le secteur mais aussi à dominer l’industrie au Canada », affirme Gracewood. « Grâce à l’approche progressiste du pays en matière de cannabis, nous sommes très bien positionnés pour devenir un acteur international important. »
La Semaine du cannabis médical est un événement national qui s’est déroulé le 8 mai à Moncton. Dans le cadre de l’événement, ONB s’est entretenu avec deux des dirigeants d’Organigram. Nous avons commencé avec Ray Gracewood. (Remarque : La deuxième partie sera publiée plus tard dans la journée.)
ONB : Qu’est-ce qui distingue Organigram des autres?
Gracewood : Ça se résume à mettre l’accent sur l’exécution et à faire ce que nous disons que nous allons faire. Que ce soit avec notre réseau de partenaires, les patients ou les clients, nous avons fait un excellent travail pour nous bâtir une réputation de partenaire très solide dans la chaîne d’approvisionnement du cannabis au Canada. Nous avons tenu nos promesses et répondu à toutes les attentes.
Nous disposons d’une installation à la fine pointe de la technologie à Moncton qui rivalise avec toutes les autres installations au Canada et nous sommes entièrement guidés par les données. Nous avons créé notre propre logiciel interne – OrganiGrow – qui nous sert de système nerveux. Nous utilisons les données pour prendre des décisions éclairées sur la façon dont nous évoluons et grandissons, et pour garantir une uniformité pour les patients et les consommateurs. Lorsque les gens entrent dans nos installations et découvrent notre système de culture unique à trois niveaux, ils peuvent constater par eux-mêmes ce qui nous distingue.
Nous sommes fiers de ce système, qui a d’abord été mis en place par nécessité en raison du manque d’espace dont nous disposions au départ. Cependant, c’est devenu un modèle incroyablement efficace qui nous permet d’optimiser notre empreinte écologique et de nous assurer que toute l’énergie que nous consacrons à nos installations se traduit par un meilleur rendement en produits.
Enfin, je dirais que notre orientation vers l’innovation et ce que nous appelons Cannabis 2.0 est un facteur de distinction. Sur le marché destiné aux adultes, nous pouvons actuellement offrir des fleurs séchées, des joints préroulés et de l’huile de cannabis. Cet automne, la réglementation entrera en vigueur, ce qui nous permettra d’élargir notre portefeuille pour y inclure des produits comestibles, des produits topiques, des concentrés et des produits en vaporisateur. Nous nous sommes donc engagés dans la recherche et le développement pour nous assurer que, grâce à nos plans d’expansion continue, nous sommes structurés de manière à pouvoir tirer pleinement parti du plus grand nombre possible de ces nouvelles possibilités. Nous entendons être concurrentiels sur le marché actuel comme sur celui de l’avenir.
C’est formidable de voir cette confiance.
À l’heure actuelle, l’industrie du cannabis se trouve à une étape passionnante de son cycle de vie; beaucoup de croissance rapide et beaucoup de possibilités. Nous avons déjà créé une base solide et nous reconnaissons que ce n’est pas un sprint, c’est un marathon. Nous voulons bâtir une entreprise qui sera plus forte dans deux, cinq et dix ans. Pour nous, le cannabis est une occasion qui se définit sur le long terme.
Que pouvez-vous dire sur la relation entre Organigram et ONB?
La meilleure chose qu’ONB a faite pour nous, du moins pour mon poste, c’est de créer des relations. Je prends la parole à de nombreux événements de l’industrie et j’ai bâti un réseau solide au sein du secteur. Nous avons tiré parti d’ONB et de ses relations avec d’autres intervenants de l’industrie, du secteur public et du milieu universitaire pour bâtir ce réseau. Ils nous ont vraiment aidés à comprendre avec qui nous pourrions faire équipe dans ce domaine.
Lorsque je prends la parole lors de ces événements, on me dit que nous faisons l’envie de nos pairs pour ce qui est de l’endroit que nous avons choisi pour nos activités, et c’est en raison du soutien que nous avons reçu ici par l’entremise d’organismes comme ONB. L’infrastructure créée témoigne d’un grand soutien et d’une grande compréhension des possibilités offertes par le cannabis. Une grande partie de notre croissance vers un chiffre d’affaires de 1,5 milliard de dollars est attribuable au fait que nous avons reçu cet appui provincial. Il y a beaucoup de raisons de choisir le Nouveau-Brunswick et pour nous, la relation avec ONB est au sommet de cette liste.
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