Depuis avril 2015, Opportunités NB (ONB) s’emploie à convaincre des entreprises de classe mondiale à s’installer dans la province, et nous continuons de nous concentrer sur des perspectives stratégiques qui cadrent avec les forces particulières du Nouveau-Brunswick.

Séduire des investisseurs est une tâche ardue. Au-delà de 12 000 groupes de développement économique sont en activité en Amérique du Nord, la concurrence pour attirer l’attention des grandes entreprises est donc féroce. Ce ne sont pas toutes les possibilités, toutefois, qui conviennent; Amazon en est un bon exemple. À l’automne dernier, l’entreprise de Jeff Bezos a annoncé qu’elle envisageait d’implanter un deuxième siège social, surnommé HQ2. Aucune ville du Nouveau-Brunswick n’apparaissait dans la liste des 238 municipalités en lice. Certains se demanderont peut-être pourquoi?

Voici trois raisons :

  1. Nous exploitons nos forces. Notre équipe est axée sur des secteurs déjà reconnus comme étant les plus prometteurs pour nous; des secteurs comme la cybersécurité, les services aux entreprises et les services financiers, et le cannabis.
  2. Les incitatifs qu’il aurait fallu proposer pour rendre notre région attrayante aux yeux d’Amazon en opposition aux grands centres comme New York auraient été bien trop exigeants et n’auraient pas permis à notre province de récupérer un bon rendement du capital investi.
  3. Le Nouveau-Brunswick aurait-il vraiment pu fournir les 50 000 employés qui auraient été nécessaires pour doter le deuxième siège? Un employeur de cette envergure aurait causé de sérieux problèmes aux autres entreprises du Nouveau-Brunswick. La concurrence pour attirer les talents de la province serait devenue bien trop intense.

Les désavantages ont fini par l’emporter.

Amazon trouvera bien chaussure à son pied, et, comme l’a expliqué notre directeur général, Stephen Lund, dans un récent message affiché sur LinkedIn (anglais seulement), ONB continuera à s’attaquer à des dossiers moins sensationnels, plus ardus, soit de conclure des affaires.