Afin de soutenir la transition du Nouveau-Brunswick vers une économie verte, Opportunités NB (ONB), en partenariat avec la Fondation de l’innovation du Nouveau-Brunswick (FINB), a lancé le Fonds d’impact sur le climat dans le but d’accélérer l’innovation et la commercialisation des technologies propres et des technologies de réduction des émissions au Nouveau-Brunswick. Depuis 2021, cette initiative stratégique contribue à la croissance économique et à la compétitivité de la province en soutenant les petites et moyennes entreprises qui créent des solutions pour une économie à faibles émissions de carbone.
« Des entreprises du monde entier adoptent des sources d’énergie, des technologies et des processus industriels plus verts », fait remarquer Paul Thornton, gestionnaire des partenariats d’innovation à la FINB. « Cette transition représente une occasion formidable pour les entreprises du Nouveau-Brunswick de devenir des instruments d’habilitation de cette transition mondiale urgente vers une économie à faibles émissions de carbone. C’est le bon moment pour les entreprises d’investir dans la création de solutions pouvant servir ces marchés émergents. Grâce au Fonds d’impact sur le climat, nous aidons les entreprises néo-brunswickoises à réduire les risques liés au développement de solutions à portée mondiale. »
Fonds d’innovation en technologies propres pour les entreprises
Le Fonds d’innovation en technologies propres pour les entreprises du FINB est l’un des éléments phares du Fonds d’impact sur le climat. Il permet à des entreprises du Nouveau-Brunswick d’obtenir du financement pour l’élaboration et la mise en œuvre de projets innovants liés aux technologies propres. Pour obtenir cette subvention, une entreprise doit démontrer que son projet est innovant et qu’il permettra de réduire les émissions, ou encore qu’il offre des avantages environnementaux tangibles. « La technologie correspond-elle à la définition fédérale des technologies propres? Offre-t-elle un avantage bien défini sur le plan de la durabilité? L’entreprise peut-elle énoncer clairement une analyse de rentabilité qui favorisera l’adoption de la technologie? Voilà ce que nous cherchons », explique M. Thornton.
Histoires à succès
Parmi les nombreux programmes du Fonds d’impact sur le climat, M. Thornton estime que le Fonds d’innovation en technologies propres pour les entreprises est celui qui a le plus profité aux entreprises du Nouveau-Brunswick jusqu’à présent. « Ce qui est formidable, c’est que bon nombre des projets les plus intéressants offrent le potentiel d’exportation recherché par ONB et par la Province », fait-il savoir.
L’un de ces projets est celui de C-Therm Technologies, de Fredericton, chef de file mondial des essais non destructifs de la conductivité thermique. C-Therm a fait son entrée sur le marché des véhicules électriques (VE), où il contribue à résoudre le problème du transfert de chaleur du bloc-batterie des VE. Il s’agit d’un enjeu crucial tant pour la sécurité que pour la performance des VE. « C-Therm a vu une occasion de pénétrer ce marché et d’aider les constructeurs de VE à bien comprendre comment disposer l’adhésif dans le bloc-batterie de manière à mieux maintenir sa bonne performance. Il s’agit d’une excellente initiative dont le potentiel d’exportation est clair. »
SHIFT Energy, de Saint John, mise quant à elle sur le Fonds d’impact sur le climat pour relever des défis liés à la durabilité des centrales de refroidissement (systèmes de refroidissement centralisés). Dans une publication de 2024, SHIFT Energy expliquait ce qui suit : « Les centrales de refroidissement sont couramment utilisées pour refroidir les processus industriels, par exemple dans la fabrication pharmaceutique et automobile et dans les centres de données, et pour assurer la climatisation dans les grands bâtiments comme les hôpitaux, les salles de spectacle et les tours de bureaux : une seule centrale de refroidissement peut consommer autant d’électricité que plusieurs milliers de foyers et, selon le ministère américain de l’Énergie, ces gros consommateurs d’énergie représentent généralement entre 20 et 40 % de la consommation totale d’électricité des bâtiments commerciaux. »
M. Thornton explique que SHIFT Energy a créé des technologies exclusives d’apprentissage automatique et de contrôle prédictif qui améliorent l’efficacité et la fiabilité de ces centrales, diminuant ainsi leur consommation d’énergie de 20 à 30 % et réduisant les temps d’arrêt de ces centrales essentielles à leur mission. SHIFT Energy est en train de valider les dernières améliorations apportées à sa solution dans plusieurs centrales de refroidissement en Amérique du Nord. « L’entreprise étend sa portée grâce à des partenaires stratégiques, comme Blackstone Energy Services et Ainsworth, précise-t-il. Ce qui est intéressant, à mon avis, c’est de la voir s’implanter dans des secteurs où les centrales de refroidissement font partie intégrante du processus de fabrication, comme celui des biotechnologies ou des produits pharmaceutiques, par exemple. »
Pour en savoir plus sur SHIFT Energy, cliquez ici.
Perspectives
Selon M. Thornton, la clé pour atteindre les objectifs de durabilité consiste peut-être à aider davantage d’entreprises à tirer parti de l’excellent travail qu’elles accomplissent déjà dans d’autres domaines. « J’ai mentionné C-Therm parce c’est un bon exemple d’entreprise dotée d’une grande expertise technique qui s’est tournée vers un nouveau secteur, en l’occurrence celui des VE, poursuit-il. Pouvons-nous trouver d’autres entreprises qui font quelque chose de bien et les aider à pénétrer de nouveaux marchés pour appliquer leur expertise ou leur processus de fabrication à des solutions vertes et à la durabilité? Voilà la véritable occasion à saisir. »
Toujours selon lui, le Nouveau-Brunswick est bien placé pour être un chef de file en matière de durabilité et d’exportation de solutions vertes vers des gouvernements comme ceux de l’Union européenne. « Nous disposons d’un fort potentiel dans de multiples secteurs, d’une solide expérience en matière de développement technologique et d’une main-d’œuvre qualifiée. Ces atouts peuvent nous aider à atteindre nos cibles de carboneutralité, mais aussi à mettre au point des solutions de technologies propres pour le monde entier. Les entreprises peuvent se tourner vers la FINB, ONB, l’Agence de promotion économique du Canada atlantique et d’autres groupes pour obtenir de l’information sur la manière de se lancer et pour savoir quel genre d’aide elles pourraient obtenir. Il est possible pour toute solution de technologie propre reposant sur une solide analyse de rentabilité de réussir au Nouveau-Brunswick. »
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Pour en savoir plus, consultez le site Web https://nbif.ca/fr/recherche-appliquee-ce-que-nous-faisons/.
Si vous représentez une entreprise du Nouveau-Brunswick qui entreprend son parcours vers la durabilité, ou qui cherche à l’améliorer, communiquez avec ONB en tout temps. Notre équipe est là pour vous aider.
