Investissements dans l’étude de faisabilité de l’usine d’acide phosphorique de Belledune

BELLEDUNE (GNB) – Arianne Phosphate, une société minière d’extraction du phosphate qui en phase de démarrage, s’associera au gouvernement provincial dans le cadre d’une étude de faisabilité et d’une mise à l’essai de produits en vue d’implanter une usine d’acide phosphorique à Belledune. Selon les premières estimations, l’usine proposée coûterait environ 330 millions de dollars et pourrait créer 120 nouveaux emplois dans la région.

« Investir dans ce projet emballant, aux côtés d’une entreprise comme Arianne Phosphate, représente une excellente nouvelle pour notre région », a déclaré le député de Restigouche-Chaleur, Daniel Guitard. « La croissance économique et la création d’emploi sont des priorités constantes de votre gouvernement, et une étude de ce genre représente une étape importante vers une possibilité de grande envergure. »

M. Guitard prenait part à l’événement pour la ministre du Développement économique, Francine Landry, qui est également ministre responsable d’Opportunités NB.

Dans le cadre de l’entente, Opportunités NB et la Société de développement régional verseront chacune une contribution de 100 000 dollars pour les frais liés à la réalisation de l’étude.

Arianne Phosphate travaille au développement de la mine de phosphate Lac à Paul dans la région du Saguenay-Lac Saint-Jean, au Québec. Si ce projet voit le jour, il deviendrait l’un des plus importants nouveaux projets de phosphate au monde.

Une usine d’acide phosphorique à Belledune permettrait d’importer environ 1,4 million de tonnes de minerai de phosphate en provenance du Lac à Paul et de combiner ce minerai à environ 1,1 million de tonnes d’acide sulfurique pour produire 500 000 tonnes d’acide phosphorique par année, qui seraient destinées aux marchés de l’Amérique du Nord, du nord de l’Europe, de l’Amérique du Sud et de l’Inde.

« Au cours de l’année dernière, Arianne a envisagé la possibilité d’intégrer verticalement sa propre production de minerai de phosphate dans une installation afin de produire de l’acide phosphorique », a affirmé le chef de la direction de l’entreprise, Brian Ostroff. « Jusqu’à présent, notre travail s’avère positif et, maintenant que l’industrie se remet d’une crise qui a duré cinq ans, l’idée de passer à l’étape suivante, soit l’étude de faisabilité, prend tout son sens. Nous nous trouvons dans une position enviable. Propriétaires de notre roche phosphatée, nous avons le choix entre vendre notre roche à ceux qui en ont besoin, ou l’utiliser nous-mêmes et garder la marge additionnelle pour nous. »

Après avoir étudié plusieurs sites, l’entreprise estime que Belledune constituerait un emplacement de choix pour construire l’usine, en raison de la présence d’un port qui est en mesure de répondre aux besoins de ses activités, ainsi que de l’accès à une main-d’œuvre qualifiée.

Arianne Phosphate collabore avec les divers groupes qui participeraient à l’étude, qui devrait être réalisée dans une période d’environ cinq mois.